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"Bleu Blanc Jaune" à l'affiche du théâtre de l’hexagone

 

Sur la scène du théâtre politique, après le 5ème acte de la pièce jouée par les "Gilets Jaunes", nous avons décidé à défaut de monter en voiture, de "monter au créneau" pour frapper un coup (au sens figuré !) sur certains GJ. Ceux, obnubilés par une mesure, qui leur est restée coincée au travers du carburateur : L’abaissement de la limitation de vitesse sur les nationales.

 

 

Soyons fiers de ne pas nous hâter !

 

Quoi qu'il arrive, et à l'issue de ce dernier acte, et même s'il y en avait douze, nous cyclistes et citoyens responsables, rendons ici hommage à notre Président (pardon, si ce n'est pas au goût du jour !) qui n'a pas désavoué son premier ministre Édouard Philippe. Oui, sur ce seul point précis, il n'y a eu aucun recul de la part du gouvernement. Ce qui n'a pas été le cas sur un sujet majeur, celui de l'écologie, qui reste à ce jour une variable d'ajustement - comme toujours - et sort affaibli (doux euphémisme !) du débat actuel. Et cela, à la clôture de la COP 24... 

 

 

La vitesse : LE FLÉAU de notre 20ème siècle, risque d'être la fossoyeuse du 21ème...

 

La vitesse a tué, tue, et continuera malheureusement de tuer. C'est l'un des maux de notre société, et ce ne sont pas les victimes d'accidents graves qui vont nous contredire, et encore moins celles et ceux qui y ont perdu la vie ! Et pour cause...

 

 

Quand d'autres voient les radars comme une punition, nous les voyons comme une protection.

 

Puisque certain(e)s prennent la route comme un terrain de jeu, il faut bien y mettre des règles ! Les radars et les ralentisseurs sont au même titre que les panneaux de signalisation, des infrastructures mises en place afin de diminuer les accidents. Rappelons ici qu'en 2017, la violence routière a fait 3693 morts et pas moins de 74 066 blessés...

Mais visiblement, ces chiffres ne parlent pas à tout le monde, car il est effarant de constater que, dans certains groupes aisément qualifiables "d’extrémistes" tant leurs propos sont outranciés et caricaturaux, certains vont jusqu'à remettre en question le permis à point !

Ces personnes confondent-elles le permis de conduire avec un permis de tuer… à vie !?

Si les souffrances engendrées par la violence routière sont humainement "incalculables", le coût qu'elle entraîne pour la société est lui chiffrable : en 2017, il s'est élevé à 50 milliards d'euros !

 

 

Si casser n'est pas tuer, c'est toutefois jouer avec la vie...

 

Pour rappel, si les conducteurs sont heureusement dans leur grande majorité des gens responsables, il en existe néanmoins d'autres, à qui l'on peut reprocher de manquer cruellement de sens civique ! C'est à eux, et uniquement à eux que ce message s'adresse.

Car détruire un radar est non seulement un acte de vandalisme antisocial qui entraîne un coût élevé pour

la collectivité, mais pire, nous pouvons facilement imaginer les conséquences sérieuses que cela peut entraîner...

Enfin, à l'attention de l'écrasante majorité des français qui est contre et se bat aujourd’hui pour revenir en arrière, nous tenons à délivrer un message positif : En prenant le volant ou le guidon pour un trajet d'une vingtaine de kilomètres, si vous perdez au pire 2mn de votre vie à conduire, vous allez peut-être offrir le restant de leur vie, à celles et ceux qui grâce à vous, ne la perdront pas... voire à vous-même !

Et pour la toute petite minorité qui adore conduire (ce qui peut se comprendre), réjouissez-vous ! Vous aurez 2mn de plus pour profiter de votre passion, en méditant sur cette vérité en forme de lapalissade : il n'y aurait pas besoin de radar, si tous les conducteurs étaient capables de respecter la règle la plus importante du code de la route, qui est que tout conducteur doit rester maître de son véhicule en toute circonstance ! 

 

Vélocipédiquement vôtre,

 

Léquipe BPF

 

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